La CINOR : Les flux de déplacements

Les flux de déplacements


Echanges avec les autres EPCI

CINOR : Flux de déplacement entre les EPCI

5% des déplacements des habitants de la CINOR sont à destination d’un autre EPCI (EPCI de résidence)

CINOR : Échange avec les autres EPCI

Les fortes densités de population, d’emplois, de commerces et de services font que seule une faible part des déplacements de ses habitants nécessite des trajets hors du territoire. 88% des déplacements externes se dirigent vers la CIREST (52%) et le TCO (36%), territoires les plus proches.

CINOR : Les motifs de déplacement pour les flux externes

50% des flux sortants correspondent à un retour au domicile de résidents d’autres territoires

La CINOR étant un des EPCI les plus urbanisés et regroupant de nombreux commerces, services et emplois, la moitié des déplacements externes est réalisée par des habitants d’autres EPCI retournant à leur domicile. L’autre moitié des flux externes est le fait d’habitants de la CINOR se rendant dans les territoires voisins pour différents motifs. Moins d’1/5 des flux sortants sont à destination du lieu de travail. De même, la densité de logements et l’offre en loisirs étant élevées dans la CINOR, les loisirs et visites représentent moins de 15% des déplacements externes.

Les flux entrants viennent principalement de la CIREST et du TCO

En dehors des habitants de la CINOR eux-mêmes, ce sont les habitants de la CIREST (32 550 déplacements soit 55% des flux entrants) et du TCO (20 000 déplacements soit 34% des flux entrants) qui sont les plus nombreux sur le territoire durant la journée. Ces constats corroborent ceux du PDU qui met l’accent sur les échanges importants avec le TCO et la CIREST (mouvements pendulaires en particulier), de plus en plus difficiles à satisfaire du fait de la saturation croissante des infrastructures de voirie. Le PDU prévoit à cet effet de développer la coopération avec ces deux territoires limitrophes sur les questions de mobilité.

26% des flux entrants sont le fait d’habitants de la CINOR retournant à leur domicile. Près de 50% sont liés au travail ou aux loisirs et aux visites, témoignant de l’attractivité du territoire de la CINOR.

CINOR : profil journalier des flux externes

Pour les déplacements en provenance de la CIREST comme du TCO, deux périodes de pointe sont particulièrement marquées : entre 5h30 et 8h et entre 15h30 et 17h30.

La pointe du matin est composée en bonne partie d’actifs travaillant sur le territoire de la CINOR et vivant dans un de ces EPCI. Celle du soir est majoritairement le fait d’actifs travaillant sur les territoires de la CIREST ou du TCO et rentrant à leur domicile sur le territoire de la CINOR.

 

94% des flux sortants sont réalisés en voiture

CINOR : Les modes de déplacement pour les flux externes

Comme dans les autres territoires, 6% des trajets externes sont réalisés en transports en commun, l’usage de ces derniers étant privilégié pour les déplacements locaux.

Le PDU le souligne également : ces échanges avec les autres EPCI sont pénalisés par les difficultés de circulation, à l’ouest où les conditions de déplacements sont devenues plus complexes encore depuis la mise en service de la route des Tamarins et aussi à l’est où les flux automobiles sont désormais plus importants qu’à l’ouest.

Afin de favoriser un report de la voiture vers les transports collectifs et d’augmenter la part de ces derniers, l’enjeu est aussi, comme le prévoit le PDU, de développer l’intermodalité : connexions avec les réseaux des autres autorités organisatrices, dispositif renforcé de pôles d’échanges et de parcs relais, en lien avec une évolution de la politique de stationnement dans les centres urbains (à Saint-Denis principalement mais aussi à Sainte-Marie et à Sainte-Suzanne).

95% des déplacements des habitants sont internes au territoire de la CINOR

La CINOR est l’un des territoires où ce phénomène est le plus marqué.

La proximité y joue un rôle prépondérant : plus de 50% des déplacements à destination du centre des agglomérations sont des déplacements de courte distance, provenant de la même commune ou d’une commune limitrophe.

Plus d’un tiers des déplacements dont le point de destination se situe dans le centre-ville de Saint-Denis (Cf. proposition du PDU de la CINOR de créer une navette dans le centre de Saint-Denis). Comme le centre-ville de Sainte-Marie, la part des déplacements internes n’y est cependant pas prépondérante : ces centres urbains denses sont aussi très liés au reste du territoire avec lequel ils ont beaucoup d’échanges. Le centre-ville de Sainte-Suzanne se distingue des deux autres par une mobilité un peu plus locale (58% de déplacements internes).

Les mi-pentes et les hauts, en général, sont marqués à la fois par une vie locale générant des flux internes significatifs (de 23% à Bellevue à 50% à Deux Rives) et par une part importante de déplacements externes, à destination des secteurs côtiers. Le quartier de la Montagne à Saint-Denis se distingue par une part élevée de déplacements internes (61%) : sa position géographique excentrée voire isolée contraint et limite les échanges avec le reste du territoire.