Le TCO : Les flux de déplacements

Le TCO : Les flux de déplacements


Échanges avec les autres EPCI

TCO : Flux de déplacements entre les EPCI

4 5% des déplacements des habitants du TCO sont à destination d’un autre EPCI

TCO : Échange avec les autres EPCI

Le TCO est l’EPCI dans lequel la part des déplacements internes, largement majoritaire, est la plus élevée, seuls 5% des déplacements se dirigeant vers un autre EPCI.

Ces flux externes vont majoritairement vers la CINOR (56% des déplacements externes) et la CIVIS (32%).

TCO : Les motifs de déplacement pour les flux externes

51% des flux sortants sont à destination du domicile ou du lieu de travail

Répartition par motif des flux sortants au départ du TCO

Comme dans la CIREST et contrairement à la CIVIS par exemple, les flux sortants correspondent majoritairement à trois motifs dont la part est comparable :

  •  Le retour au domicile (26%), correspondant à des résidents d’autres EPCI qui se sont rendus sur le territoire du TCO,
  •  Le travail (25%),
  •  Les loisirs et les visites (24%).

Les déplacements externes pour achats et accompagnement représentent chacun un peu plus de 10% de l’ensemble des flux externes.

Ceux liés à l’école et aux études sont beaucoup moins nombreux (3%).

Les flux entrants viennent principalement de la CINOR, et dans une moindre mesure, de la CIVIS

Plus de la moitié des flux entrants correspond au retour au domicile de résidents du TCO qui se sont rendus dans d’autres territoires.

La période de pointe des flux en provenance de la CINOR s’établit plus particulièrement entre 9h et 15h, sans variation majeure et avec un pic à 4 351 entrées à 10h45.

En revanche, les flux entrants venant de la CIVIS se répartissent majoritairement en deux périodes de pointe, entre 8h30 et 11h30 (avec un pic de 3 645 entrées à 9h15) puis entre 12h30 et 15h (avec un pic de 3 707 entrées à 13h15).

TCO : profil journalier des flux externes

Dans le TCO, les pics de déplacements les plus importants viennent de la CINOR (47% soit 20 463 déplacements). Les flux entrants en provenance de la CIREST et de la CASUD sont minimes (8% soit environ 3 400 déplacements pour chacun des deux territoires), mais suivent des caractéristiques comparables à ceux en provenance de la CINOR et de la CIVIS. La CIVIS représente 37% des flux soit environ 15 800 déplacements.

Quel que soit leur territoire de provenance, les flux entrants dans le TCO sont principalement concentrés sur trois périodes de pointe : le matin, le midi et le soir.

Le pic de la période de pointe du matin des flux arrivant de la CINOR (1 700 entrées à 6h) est comparable à celui du midi, et inférieur à celui du soir (3 000 entrées à 17h).

Pour les flux arrivant de la CIVIS, le pic de la période de pointe du matin (1 850 entrées à 6h) est comparable à celui de la période du soir (1 950 entrées à 16h), celui du midi étant inférieur (1 200 entrées à 11h).

Pour l’ensemble de ces flux, les déplacements pour le motif travail sont les plus importants, qu’il s’agisse d’habitants d’autres EPCI se rendant dans le TCO le matin, ou d’habitants du TCO rentrant à leur domicile le soir après s’être rendu dans un autre EPCI durant la journée.

94% des flux sortants sont réalisés en voiture

TCO : Les modes de déplacement pour les flux externes

Comme dans la plupart des autres EPCI de La Réunion, la part modale de la voiture pour les flux sortants atteint près de 95% et celle des transports en commun 5% environ.

Les trajets inter-EPCI étant souvent trop longs pour l’usage des modes actifs, leur part y est très réduite (moins d’1%).

Les préconisations du SCOT et du PDU en matière d’intermodalité visent à réduire la part de la voiture pour les déplacements externes. Le développement du covoiturage pourrait aussi participer à la réduction des flux automobiles entre les EPCI.

95% des déplacements des habitants sont internes au TCO

La part des déplacements très locaux, c’est-à-dire internes aux secteurs de tirage (DTIR) varie entre 40 et 60% dans les principaux centres-villes (La Possession, Le Port, Saint-Paul, Saint-Gilles les Bains, Saint-Leu).

Elle est un peu moins importante, de 30 à 50%, dans la plupart des polarités urbaines des mi-pentes et des hauts (ex. : Le Guillaume, Bois de Nèfles).

Les zones industrielles et commerciales (Cambaie, Rivière des Galets ZI 2 et 3) génèrent une part plus importante de déplacements externes (actifs et visiteurs) et seulement 20 à 30% de déplacements internes.

Certains secteurs des mi-pentes et des hauts génèrent principalement des déplacements internes (plus de 70%) : la mobilité de leurs habitants est plus « autonome » du reste du territoire. Il s’agit de Saint-Leu Les Hauts La Chaloupe et deTrois Bassins.