Le nombre moyen de personnes par ménage (2,97) le plus élevé de La Réunion (2,71)
Dans la CIREST, la part des ménages d’une personne (20%) et deux personnes (24%) est inférieure à la moyenne départementale (respectivement 24% et 26%), mais celle des ménages de 3, 4 et 5 personnes ou plus est plus importante. A l’échelle des secteurs D10, la composition des ménages ne présente pas de différences significatives entre le littoral d’une part et les mi-pentes et les hauts d’autre part.
Ménage : Composition des ménages
CIREST : répartition des ménages par D10
Population
Une population légèrement plus jeune que la moyenne
Les 35-49 sont les plus représentés (22%), devant les 50-64 ans (17%). La part de personnes de moins de 35 ans (54%) est légèrement supérieure à la moyenne pour l’ensemble de La Réunion (52%). L’âge médian, tout en restant proche de 35 ans, y est donc moins élevé. 33% de la population a moins de 18 ans et n’est donc pas en âge de conduire.
Une répartition des catégories socio-professionnelles proche de la moyenne régionale
Dans la CIREST, près d’un tiers des habitants est scolarisé (primaire, secondaire) ou étudiant, et plus d’un quart est actif en tant qu’employé. La part des professions intermédiaires est plus basse que la moyenne régionale d’environ 40%.
Âge : Répartition des classes d'ages
CSP : Répartition des classes sociaux professionnelles
Occupation : Répartition de la population selon l'activité
Environ 60% des habitants exercent une activité (travail, études)
Dans la CIREST, la part des différentes catégories d’inactifs est proche de la moyenne régionale. En revanche, la part des personnes travaillant à plein temps est inférieure de près de 20% à celle de l’ensemble du territoire et celle des scolaires (avant le bac) est supérieure de 12% environ.
Habitat
Avec 166 habitants par km², la densité moyenne est la plus faible des 5 EPCI
CIREST : Densité de population
Les contrastes sont toutefois marqués entre le littoral où la densité moyenne dépasse 500 habitants par km² et les mi-pentes et les hauts où elle est beaucoup plus faible (36 habitants par km²).
Les densités sont les plus élevées dans les centres-villes de Saint-Benoît (3 585 hab./km²) et de Saint-André (2 320 hab./km²). Elles sont très nettement inférieures dans les Hauts de Saint-André, de Saint-Benoît et de Bras Panon, à Salazie et à Sainte-Rose (de 26 à 409 hab./km²), secteurs plus ruraux et plus isolés.
Habitat : type d'habitat uniquement pour les zones littorales par D10
60% du parc constitué de logements individuels isolés
Pour cet indicateur, seuls ont été interrogés les ménages des secteurs enquêtés en face à face.
Comme pour la majorité des autres EPCI, les logements individuels isolés sont les plus nombreux sur le territoire de la CIREST (60% du parc). L’ensemble des logements individuels (isolés et accolés) représentent 78% du parc de logements.
Les logements collectifs (petits et grands) constituent 22% du parc de logements. Les logements en grands collectifs, les moins nombreux, représentent 6% du parc.
Le PDU de la CIREST souligne l’importance du phénomène d’étalement urbain, à partir d’une urbanisation traditionnelle le long des axes principaux. Cette forme d’urbanisation tendrait à laisser place à un développement plus raisonné, avec une densification du tissu existant. Cependant, l’intégration des logiques de déplacement dans les documents d’urbanisme ne fait pas partie des grandes orientations stratégiques du programme d’action de ce PDU.
équipement des ménages
Un taux de motorisation des ménages dans la moyenne
CIREST : Taux de motorisation
Le taux de motorisation moyen est de 1,05 véhicule par ménage, proche de la moyenne régionale qui est de 1,08 véhicule par ménage. 30% des ménages (soit plus de 12 200 ménages) n’ont pas de voiture et 29% (soit plus de 11 800 ménages) sont multi-motorisés, c’est-à-dire qu’ils possèdent au moins deux véhicules.
Le PDU de la CIREST indique qu’en 1999, 60% des ménages du territoire étaient équipés d’au moins une voiture. Si 18 ans après, ce taux atteint 70%, le PDU estimait qu’en 2020, il pourrait même atteindre 80%.
Comme dans les autres EPCI, les habitants des mi-pentes et des hauts sont globalement davantage motorisés (1,19 véhicule par ménage) que ceux des secteurs littoraux (1,02 véhicule par ménage).
A l’échelle locale, cette caractéristique montre d’importantes disparités. C’est à la Plaine des Palmistes que le taux de motorisation des ménages est le plus important (1,35 véhicule par ménage en moyenne), et dans les quartiers de Bras Fusil – La Confiance (Saint-Benoit) et Saint-André les hauts (0,72 véhicule par ménage en moyenne), qu’il est le plus faible. Globalement, les secteurs où le taux de motorisation ne dépasse pas un véhicule par ménage sont les secteurs centraux de Saint-Benoît et de Saint-André ainsi que des quartiers prioritaires de la politique de la ville, tels que la Cressonnière ou Sainte-Anne.
Ces secteurs offrent un potentiel de développement des transports en commun et de la marche, en particulier les plus urbains d’entre eux. Sur ce point, le PDU propose notamment deux actions : la sélection de sites urbanisables en fonction de leur aptitude à la desserte en transports collectifs, et la densification des quartiers à proximité des gares routières ainsi que des abords de axes de transports en commun structurants.
Près de 68% des habitants de plus de 18 ans titulaires du permis de conduire
CIREST : Permis de conduire chez les plus de 18 ans
Légèrement inférieur à la moyenne régionale (70%), c’est le taux le plus bas des cinq EPCI.
La part des titulaires du permis de conduire est plus élevée dans les mi-pentes et les hauts (72%) en particulier à La Plaine des Palmistes (83%), que sur le littoral (67%). En effet, ces secteurs disposent à la fois d’une densité urbaine plus faible induisant des déplacements plus longs, d’une topographie moins favorable à l’usage des modes actifs, et d’une desserte en transports en commun moins dense. Leur mobilité s’appuie ainsi largement sur l’usage de la voiture, impliquant la possession du permis de conduire.
Sur le littoral, les taux sont assez homogènes, entre 61% dans le centre de Saint-André et 69% à Champ Borne Rivière du Mât Les Bas. Bras-Panon se distingue avec un taux dépassant 75% sachant que le taux de motorisation y est aussi l’un des plus élevés.
Chaque ménage de la CIREST possède en moyenne 0,68 vélo
Le taux d’équipement en vélo est plus important dans les mi-pentes et les hauts (0,9 vélo par ménage) que sur le littoral (0,6 vélo par ménage). Le taux de mobilité à vélo est également plus élevé dans les mi-pentes et les hauts : 0,08 déplacement par jour par habitant contre 0,05 sur le littoral.
C’est à La Plaine des Palmistes que le taux d’équipement des ménages en vélo est le plus élevé (1,1 vélo par ménage). Vient ensuite le secteur de Sainte-Anne et Petit Saint-Pierre à Saint-Benoît (1 vélo par ménage). A l’inverse, les taux d’équipement sont les plus bas dans les centres-villes de Saint-André et de Saint-Benoît (0,3 ou 0,4 vélo par ménage). On retrouve des similitudes avec la géographie du taux de motorisation des ménages : là où il est élevé, le taux d’équipement en vélo est, en général, élevé également.
Le PDU souligne que le vélo est principalement utilisé à titre sportif et récréatif, que 82% de ses usagers perçoivent son utilisation comme dangereuse et qu’un quart estime qu’il n’y a pas assez d’aménagements dédiés à ce mode. Le programme d’actions du PDU prévoit l’aménagement et le jalonnement de voies dédiées et la création d’espaces de stationnement sécurisés.
CIREST : Taux d'équipement de ménages en vélo