La CINOR : Caractéristiques générales de la mobilité

Caractéristiques générales de la mobilité


633 000 déplacements par jour, soit un quart de l’ensemble des déplacements à l’échelle de la Réunion

Le PDU de la CINOR met l’accent sur le risque d’augmentation de la demande et donc du nombre de déplacements, laissant présager une situation potentiellement préoccupante dans les prochaines années. En l’absence d’enquête ménages plus ancienne, il est difficile de mesurer les tendances récentes. Les hypothèses du PDU (2013) s’appuient sur un volume de 620 000 déplacements par jour en situation de référence12 : l’EDGT a mesuré en 2016 un volume équivalent (2% de déplacements en plus).

CINOR : Taux de mobilité décliné par D10 et DTIR

Avec 3,49 déplacements par jour et par personne en moyenne (3,35 à l’échelle de l’ensemble de La Réunion), le taux de mobilité des habitants de la CINOR est le plus élevé de La Réunion. La différence entre les hauts (3,60 déplacements par jour et par personne) et les bas (3,48) est infime.

En revanche, au sein de la commune de Saint-Denis, on constate des disparités plus importantes, comme entre Saint-Bernard (2,83 déplacements par jour et par personne), quartier isolé et excentré, et Barachois – Jardin de l’Etat (4,14 déplacements par jour et par personne), dans l’hypercentre.

 

 Un déplacement dure en moyenne 22 minutes pour 5,4 km parcourus

CINOR : Distance d'un déplacement déclinée par D10 et DTIR

CINOR : Durée d'un déplacement déclinée par D10 et DTIR

Les trajets moyens des habitants de la CINOR sont plus courts en distance (5,4 km) que la moyenne régionale (6,7 km), pour une durée moyenne identique de 22 minutes.

A durée moyenne équivalente (autour de 22 minutes), les habitants des hauts réalisent des trajets plus longs en distance (7,4 km) que ceux du littoral et des mi-pentes (5,3 km). La vitesse moyenne de déplacement des habitants du littoral et des mi-pentes est donc plus faible que celle des habitants des hauts. Une plus forte utilisation des transports en commun et de la marche sur la frange littorale et les mi-pentes peut expliquer cette différence, la vitesse moyenne de ces modes de déplacements étant plus faible que celle de l’automobile.

Le PDU de la CINOR fait le constat qu’au cours des dernières années, l’allongement des distances de déplacements conjugué à l’augmentation du nombre de déplacements ont concouru à la congestion croissante du réseau routier. Pour éviter l’accentuation de ce phénomène et des nuisances qui en découlent, la réduction des distances de déplacements figure au cœur de ses objectifs : il s’agit de favoriser la « ville des courtes distances » en privilégiant notamment la mixité des fonctions, le développement des commerces de proximité, l’implantation des zones d’habitat à proximité des zones d’emploi, etc.